• La dame d'Osogbo

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    2007 - 76 minutes

    Au mois de novembre 2005, l’Unesco inscrit au patrimoine mondial de l’humanité la forêt sacrée d’Osun Osogbo, au Nigeria. Cette reconnaissance décernée à un site de la tradition Yorouba par les plus hautes autorités culturelles mondiales est l’heureuse conclusion d’un demi-siècle de lutte menée "sur commande des dieux africains" par une artiste autrichienne âgée aujourd’hui de 90 ans : Susanne Wenger. Installée au Nigéria depuis les années 50, l’artiste a été initiée au plus haut niveau dans le culte des mystères Yorouba. Elle a été accompagnée dans sa lutte par un groupe d’artistes et de prêtres qui ont restauré et créé avec elle les temples de la forêt dédiés aux Orisas, les entités-forces de la tradition Yorouba.

    D'une superficie de 75 hectares, le bois sacré d’Osun Osogbo est l’un des derniers sites sacrés d’Afrique de l’Ouest conservé en l’état, un lieu de pèlerinage et de renaissance de la culture Yorouba et le symbole d’une incroyable rencontre entre l’art contemporain européen et l’une des plus fortes traditions africaines.
     

    Son sauvetage est le fruit de l’amour intransigeant d’un personnage au destin exceptionnel, qu’on ne saurait comparer, tant pour son intégrité spirituelle que pour sa capacité à agir et sa force de conviction qu’à la "Tibétaine" Alexandra David-Neel.


    Portraits et histoires d’une artiste, de sa famille noire et de l’un des derniers bois sacrés de la planète.

     

    Extrait : 

     

     

     

    In November 2005, UNESCO declares the sacred forest of Osun Osogbo, in Nigeria, World Heritage of Humanity. This recognition awarded to a site of Yoruba tradition by the highest worldwide cultural authorities is the happy ending of a fight of half a century “mandated by African Gods” and led by a ninety years old Austrian artist: Susanne Wenger. Set up in Nigeria since the 50’s, the artist has been fighting with a group of artists and priests who restored and created with her the forest temples dedicated to Orisas, forces of the Yorouba tradition.

     The sacred groves of Osun Osogbo, only 75 hectares, are one of the last preserved sacred sites in West Africa, place of pilgrimage and rebirth of the Yoruba culture, symbol of an incredible encounter between contemporaneous European art and one of the strongest African tradition. Its rescue is the result of the inflexible love of a person with an exceptional destiny, who we can only compared with the “Tibetan” Alexandra David-Neel, for her spiritual integrity, her ability to act and her strong conviction. Portrait and stories of an artist, her black family, and one of the last sacred forests remaining on Earth.

     

    Générique :


    Auteur-Réalisateur : Pierre Guicheney
    Image : Pierre Guicheney
    Son : Malika Lasfar
    Montage : Emmanuel Gérard Cuesta

    Production : 24 Images, CNRS Images

    Participation : Ville de Laval, Région Pays de la Loire, Atmosphères 53

    Diffusion : Les Films de l'Ymagier

    Sur Susanne Wenger et la forêt d'Osun voir aussi :   

    Osun Osogbo, la forêt et l'art sacrés des Yoruba (2009)

    Susanne Wenger, un portrait (article, 2001)

    Le bus des génies (vidéo installation, 2005)

                

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