• Osun Osogbo, la forêt et l'art sacrés des Yoruba

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    2009 - 52 minutes

    Osogbo, Sud-Ouest du Nigeria : Susanne Wenger, artiste autrichienne et grande initiée de la religion Yoruba, a mené pendant plus de cinquante ans un combat exemplaire pour la défense de la forêt sacrée d'Osun Osogbo et de la culture de l’ethnie qui l’a adoptée. L'artiste combattante s'est éteinte le 12 janvier 2009. Elle avait 93 ans.

    Susanne Wenger avait été épaulée dans sa lutte par les artistes Yoruba du "Nouvel Art Sacré", mouvement qu’elle a fondé au début des années 1960. Pour protéger la forêt et la rivière déesse Osun qui la traverse, elle a recréé avec ses compagnons temples et sculptures qui peuplaient le sanctuaire végétal. C’est ainsi qu’a vu le jour un style totalement nouveau, tout à la fois contemporain et profondément enraciné dans la vision Yoruba du monde et de la nature. La forêt d'Osun Osogbo a été inscrite en 2005 au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l'Unesco.

    Ce film qui fait suite au long-métrage La dame d'Osogbo (2007), marque une étape importante du travail mené depuis plus de dix ans au Nigeria par Pierre Guicheney et Malika Lasfar en toute complicité avec la princesse Adedoyin Faniyi, prêtresse d’Osun et fille adoptive de Susanne Wenger. Y ont participé Susanne Wenger et les artistes du Nouvel Art Sacré, Lazare Eloundou, du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco, Hélène Joubert, conservatrice au Musée du Quai Branly, Wole Soyinka, prix Nobel de littérature, Wolfgang Denk, directeur de la Susanne Wenger Stiftung (Autriche).

     

     

    Extrait :   

     


     

     

    Osogbo, southwest Nigeria : The Austrian artist and high priestess of yoruba religion Susanne Wenger has been fighting for 50 years for ta save Osun Osogbo's sacred groves. Susanne Wenger left us on the 12th of january 2009. She was aged 93.

    Lifelong, she had been struggling together with a group of artists and priests, with whom she re-created the temples of the forest dedicated to the cult of the Orisas, the deities and powers of the Yoruba tradition. Osun Osogbo Sacred Groves are one of the last remaining tracts of Nigeria's rain forest (only 75 hectares), a unique reserve of medicinal and ritual plants, a place of pilgrimage and rebirth of Yoruba culture, and the symbol of an amazing encounter between contemporary European art and one of the strongest African traditions. It has been inscribed to Unesco's World Heritage List in 2005.

    This film comes right after the feature length documentary film "The Lady from Osogbo" (2007).  Pierre Guicheney and Malika Lasfar have succeeded in that adventure thank's to the help and proximity of Princess Adedoyin Faniyi, Osun High Priestess and Susanne Wenger's adoptive daughter. The film features Susanne Wenger and New Sacred Art's artists, Lazare Eloundou,  from Unesco's  World Heritage Center, Hélène Joubert, Quai Branly Museum's African Department's Curator, Wole Soyinka, Nobel Prize, Wolfgang Denk, Susanne Wenger's Stiftung director's.

     

     

     Générique :

    Auteur-Réalisateur : Pierre Guicheney
    Image : Pierre Guicheney, François de La Patellière
    Son : Malika Lasfar
    Montage : Emmanuel Gérard Cuesta

    Production : Mano a Mano, RFO, Canal Overseas

    Partenaires :
    Ville de Laval,
    Région Pays de la Loire, CNC, Ambassade de France au Nigeria, Unesco, Musée du Quai Branly, Susanne Wenger Stifftung, Adunni Olorisa Trust

     Diffusion : Les Films de l'Ymagier

     

     

    Télérama

    Au sud-ouest du Nigeria, la religion yoruba connaît un renouveau inespéré. A l'origine de ce « miracle » : l'artiste autrichienne Susanne Wenger, arrivée dans la région à la fin des années 40. Initiée au culte des orisas, elle entreprend « une des aventures artistiques, spirituelles et interculturelles les plus puissantes du XXe siècle », affirme le commentaire - non sans raison.

    La vision des sculptures sur pierre, sur bois ou sur ciment qui peuplent la jungle d'Osun Osogbo est magique, au point que l'Unesco l'a classée au patrimoine mondial de l'humanité. La forêt sacrée est redevenue la résidence des dieux et des ancêtres, un lieu de dialogue entre les hommes et la nature, grâce aux artistes et aux artisans rassemblés par Susanne Wenger à qui elle a rendu la foi dans leur talent.

    Cheminant dans la forêt, le long de la rivière sacrée, expliquant les cultes yorubas, revenant sur les années de formation de Susanne Wenger et sur sa participation au mouvement de l' « art club », lui donnant la parole, mais interrogeant aussi ses amis et ses héritiers, le réalisateur Pierre Guicheney signe un film soigné et d'autant plus touchant que Susanne Wenger est morte le 12 janvier dernier, à 93 ans.

                                                                              Samuel Gontier, février 2009

     

    Sur Susanne Wenger et la forêt d'Osun voir aussi :

     La dame d'Osogbo (film, 2008)

     Susanne Wenger, un portrait (article, 2001) 

    Le bus des génies (vidéo installation, 2005)

     

     

     

     

     

     

     

    Osun Osogbo, la forêt et l'art sacrés des Yoruba

     

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